Japon : le Daisetsusan

Publié le par jocelynetoujoursaulaos

Direction le centre d’Hokkaido pour gravir le toit de l’île : le Asahi dake.

Assortiment de sashimiTout d’abord, il me faut faire étape à Asahikawa, la 2e ville de l’île après Sapporo. Dès le prime abord, cette ville me paraît très animée avec ses rues piétonnes et son parc verdoyant.


Ryokan AsahikawaJ’y goûterai une merveilleuse assiette de sashimi dans une taverne et je m’essayerai pour la première aux joies des nuits en futon et à l’odeur si particulière des tatamis.

 

 


 

Cascade cheveux d'angeLe lendemain, me voilà à Tennynkyo… Pas facile d’accès car les fortes pluies de la semaine précédente (me dit-on) ont ravagées les routes menant à cette gorge. Du coup, changement de bus et la patronne de mon Ryokan qui vient me chercher en pleine cambrousse… ça commence…

 

 

 

 

Lac TenninkyoMis à part son bruillant et bouillonnant torrent, Tenninkyo s’avère des plus calme… 4 ou 5 hôtels et des montagnes de part et d’autres. L’idéal pour une mission entraînement ; car demain, je m’attèle au plus haut volcan de l’île ! C’est ainsi que je brave les mises en garde du gars du ryokan et que je m’aventure dans les montagnes où je découvre un lac dans un marais rempli de moustiques et de frelons. (C’est peut-être pour ça qu’il ne voulait pas que j’y ailles !)

 

 

 


Dîner au grand hôtel Tennyokyo

 



Le Asahidake et son lac

 

Fini de rigoler, après 2 bonnes heures d’une montée ardue avec mon gros sac à dos, j’atteins le sommet du Asahikade (2299 m). Paysages lunaires. Magnifique. Quelques pents de neige n’ont pas encore fondu… On est en août. Ils ne fondront pas.

 

 


 Jo Asahidake

 

 

 

 

 

 

 

La Lune ou le Asahidake ?

 

 

Les 4 h suivantes, je contourne un immense cratère en côtoyant d’autres volcans, éteints, ceux-ci. Je suis sur une autre planète. De gros nuages frais ou de petites fleurs d’été me rappellent que je suis bien sur Terre !

 

 



Popotte au châletJ’arrive au chalet… enfin à la cahute à 2000 yens (20 $) pour dormir sur une planche de bois. Mes colocacaires sont multiples et variés, souvent des couples de vieux, certains sont adorables et d’autres …moins. Durant la nuit, un vieux, après une bonne popote concoctée par sa femme et sa fille (évidemment) s’empiffrera de mes gâteaux maïs-chocolat ne me laissent en échange qu’une maigre clémentine.  Leçon : ne jamais laisser de la bouffe à proximité d’un japonais !

 

 


Kudo DakeLe lendemain j’atteins le Kuro dake (1984  m). Le décor est toujours aussi onirique. Puis, c’est la descente (aux enfers). Durant cette large heure de redescente jusqu’aux téléphériques je me remercie mentalement d’avoir fait le chemin dans ce sens et pas dans l’autre. Je croise de nombreux randonneurs de tous âges qui s’étonnent de voir une occidentale seule avec son gros sac. Ça les fait beaucoup rire ! Ceux qui rient moins sont ceux qui s’époumonent à gravir les marches ou pierres aménagées pour accéder au sommet.

 


Gerbille zoomEnfin j’arrive au premier téléphérique (comme sur les piste de ski mais sans rambarde de sécurité… on est au Japon ou quoi ?) et c’est l’occasion de sympathiser avec des gerbilles.

 


La descente sur Sounkyo se fera sans encombre.



Les cascades jumelles près de SounkyoSounkyo est un village assez accueillant avec ses Onsen et ses boutiques de souvenirs. J’ai pu y faire de jolies petites rando : la première jusqu’aux cascades jumelles Ginga et Ryusei et la seconde vers une vivifiante petite cascade en forêt.

 


C’est à Sounkyo que je découvre le Onsen de luxe avec tous les produits de beauté imaginables en libre service, plusieurs bains avec vue sur les montagnes dont un romtemboro (bassin extérieur)… Rien à redire, l’art de vivre nippon possède des avantages indéniables.

 


Zori

Plus de photos dans l'album Daisetsuzan

 

Publié dans Voyages - voyages

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